Communiqué de presse - Nature & More communique le coût réel des aliments au consommateur
14 janvier 2016, Berlin/Waddinxveen - Au cours d’une Semaine verte bondée à Berlin, la Fédération Internationale des Mouvements d’Agriculture Biologique IFOAM et le distributeur de produits alimentaires biologiques Nature & More ont présenté conjointement l’initiative « True Cost of Food ». Cette dernière promeut l’idée que les prix des aliments doivent refléter le prix réel de l’aliment, y compris les coûts sociaux et environnementaux cachés. Les consommateurs ont le droit d’être informés. Tandis que les responsables politiques en sont toujours à la découverte d’une promesse de prise en compte du coût total et à rédiger des rapports, Nature & More communique ce coût réel au marché. L’initiative de transparence « True Cost of Food » montre aux consommateurs le coût réel des produits biologiques par rapport aux produits traditionnels. Le détaillant berlinois BioCompany a été choisi comme partenaire de lancement.
Les coûts externalisés de la production alimentaire s’élèvent chaque année dans le monde à 4,8 billion d’USD*
Les aliments n’ont jamais été meilleur marché. Pourtant, chaque produit induit des coûts sociaux et écologiques qui ne sont pas pris en compte. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les coûts cachés des produits traditionnels s’élèvent à 2100 milliards d’USD en termes de dommages environnementaux et 2700 milliards d’USD en coûts sociaux ; représentant un total de 4,8 billion d’USD*. Si les prix des produits alimentaires reflétaient les coûts réels, les produits biologiques seraient nettement moins chers que les produits traditionnels. C’est le message essentiel de la campagne « True Cost of Food » lancée par Nature & More lors d’une conférence de presse à la Semaine verte de Berlin aujourd’hui. Nature & More s’engage à communiquer aux consommateurs des informations sur le prix réel sur le lieu de vente, pour des produits tels que le raisin, les poires et les ananas.
La campagne « True Cost of Food » a été lancée conjointement avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture qui a récemment publié une étude comptable révolutionnaire sur les coûts réels. La campagne bénéficie du soutien de l’IFOAM et de la Stiftung Ökologie und Landwirtschaft. Lors de son lancement, l’ancienne ministre allemande de l’Agriculture et membre du parti écologiste Renate Künast a déclaré que l’externalisation des coûts sociaux et environnementaux était un sujet présent dans l’agenda alimentaire international depuis déjà des décennies. « Assez tergiversé », a-t-elle expliqué. « Rendre ces coûts transparents sur le lieu de vente est une étape révolutionnaire. Et une révolution alimentaire est exactement ce qu’il nous faut. »
Volkert Engelsman, PDG et fondateur de Nature & More/Eosta, est l’instigateur de cette campagne. En 2015, il a mené avec succès la campagne internationale « Save Our Soils » qui a permis une prise de conscience sur les dangers de la dégradation des sols à travers le monde et le besoin urgent d’évoluer vers des méthodes agricoles de conservation des sols. Deux cents ONG et VIP – dont le dalaï-lama et Julia Roberts – ont apporté leur soutien. Volkert Engelsman explique que la campagne en faveur des sols devait évoluer vers une campagne sur les coûts réels : « Nous souhaitions donner une valeur monétaire à la dégradation des sols et comparer les produits biologiques aux produits classiques. Alors que nous travaillions sur ce point, la FAO a publié avec des scientifiques de nouveaux modèles afin de calculer les autres coûts externalisés de la production alimentaire : pollution de l’eau, perte de biodiversité, changement climatique, santé et moyens de subsistance. Nous avons donc décidé de faire les choses en grand. »
Volkert Engelsman poursuit : « Si vous regardez les chiffres, il devient évident que les aliments produits traditionnellement devraient être largement plus chers que les aliments biologiques. Nous pouvons maintenant montrer l’écart réel entre les deux. Quels sont les coûts sociaux et environnementaux que nous imposons à nos enfants, petits-enfants et à Mère Nature ? Pour les rendre transparents, nous avons développé un outil de communication, la « fleur des coûts réels » de Nature & More. Il permet au consommateur de les connaître d’un simple coup d’œil. »
Pendant la conférence de presse, Markus Arbenz, directeur du co-organisateur IFOAM, a insisté sur le besoin d’internaliser les coûts : « Notre gouvernement doit maintenant purifier l’eau contaminée par les nitrates, les agriculteurs sont de plus en plus pauvres, les animaux élevés pour la consommation souffrent et de nombreuses espèces sont en voie d’extinction. Personne ne veut ça, mais c’est ce qui se produit. La seule façon de résoudre ce casse-tête consiste à laisser les pollueurs en payer les frais au lieu de charger les contribuables, les agriculteurs, les générations futures ou l’environnement. »
Felix Prinz zu Löwenstein, président de l’Association allemande d’agriculture écologique BÖLW, ajoute : « La transformation est déjà en marche. Agriculteurs biologiques, conditionneurs d’aliments biologiques et détaillants montrent, avec les consommateurs, où réside l’avenir de la production d’aliments durables. Cependant, ça ne fonctionnera que si les prix de nos produits alimentaires sont porteurs de vérité. »
BioCompany est le premier détaillant à communiquer le message en magasin. Son PDG Georg Kaiser a expliqué :
« Nous sommes fiers d’être le premier magasin alimentaire en Allemagne à communiquer le prix réel des aliments. Les premiers résultats confirment que le biologique est le bon choix. »
* Nous avons précédemment communiqué par erreur le chiffre plus faible d'1,6 milliards de dollars, basé sur un rapport 2014 de la FAO, mais il s'agit uniquement de la quantité de nourriture gaspillée. Le chiffre pour la production alimentaire totale est estimé, en réalité, à trois fois ce montant.
À propos de Nature & More :
Nature & More est la marque de consommation d’Eosta, un important distributeur européen de fruits et légumes frais biologiques. Son système de traçage permet de suivre l’origine des produits depuis le producteur et a été maintes fois récompensé. Plus d’informations sur www.natureandmore.de.
FIN DU COMMUNIQUE
Contact information et images :
Eosta / Nature & More - Michaël Wilde
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